Les retraites, parlons-en. L’espérance de vie avance, nous allons mourir vieux. Réjouissons-nous, profitons-en pour travailler plus longtemps, pour profiter de la vie, de ses joies diverses et variées. Qu’entends-je ? Partir à tout prix, coûte que coûte et être bien payé. Mieux. Le problème est que le travail ne nous garde pas, ne nous conserve pas. C’est pourquoi je propose de raisonner en sens inverse. Réjouissons-nous du travail, des rencontres générées, des progrès effectués, des aboutissements, des batailles, des amitiés. Quel est le problème ? Non pas celui de la retraite, mais celui du travail. C’est bien lui le problème, le sujet qui fâche et dont personne ne souhaite parler. Combien vont à reculons au travail ? Combien sont en arrêt maladie ? Combien préfèrent finalement des parcours précaires, soit-disants plus libres, plus épanouissants ? Il faut redonner au travail ses lettres de noblesse, ne pas en faire un joug mais un réel ressort à l’épanouissement à la fois personnel et collectif. Réjouissons-nous: nous allons travailler dans la joie et la bonne humeur. La copie est à revoir : de A à Z. Nous devons favoriser les parcours multiples, les contrats courts et longs, sans hiérarchie, ce sont des parcours de vie à instaurer, libre à chacun de peindre le tableau avec les pinceaux de son choix. Avoir plus de temps pour les loisirs, la famille, soi, bref, un tableau à la carte avec des périodes intensives, des périodes plus sereines. Donc non à la limite du temps de travail, conservons les protections existantes, les acquis sociaux (c’est un principe majeur) mais adaptons nous pour rendre la vie meilleure. Oui à la joie, l’art de la joie disait Goliarda Sapienza ! Faisons sauter les verrous qui nous emprisonnent dans des carcans destructeurs et gris. Révisons nos parcours, nos apprentissages, nos écoles.