Des jours que nous attendons, non pas ceux du confinement, mais ceux de ce pouvoir, de ces pouvoirs impuissants. 11 mai : sortie ou pas. 11 mai : date de l’impuissance, de l’impréparation. 11 mai : tous dehors pour autre chose. Nous souhaitons la fin de cette République essoufflée, acculée, en crise sanitaire et sociale inédite. Autant dire à nos concitoyens qu’une fois le coronavirus combattu (on l’espère), une deuxième bataille nous attend, celle d’une « guerre civile » : oui à un changement raisonné qui n’attendra pas le « sang ». Oui à une autre dimension du pouvoir, plus forte, plus responsable. Un pouvoir de longue durée mettant fin au présent quinquennat, au septennat passé. L’homme a besoin de visibilité, de projection, de plans et de projets. Plus que jamais, la crise sanitaire que nous vivons nous renvoie tout cela à la face. Alors manifestons, silencieux, masqués, déterminés. Nous aurons Marine, soyez-en sûrs. Ce sera un semblant de solution, une quasi-solution de très court terme. Que tous ceux qui la soutiennent ne soient pas dupes. Elle effacera le mot liberté de notre devise, ce que ses prédécesseurs ont su commencer à faire. Elle le fera, comme on a supprimé un instant les bancs publics à Béziers. Elle ira au bout, elle sera forte. De cela nous avons besoin, de force. Mais une force de valeur. Que nos applaudissements se meuvent en mobilisation générale pour nos services publics, pour la France, pour nos agriculteurs, pour notre environnement, pour nos enfants. Que des Cercles Résistance se créent dans chaque département, qu’une force sourde, raisonnée, raisonnable devienne force au pouvoir.