Il a décidé de se vouer à l’égalité homme-femme. Juste cause, juste cheminement… Pourquoi les hommes ne participeraient-ils pas activement à la reconnaissance juridique, sociale, sociétale de la femme comme égale de l’homme ? Pour Maxime Ruszniewski, c’est simplement un engagement viscéral avant d’être un choix intellectuel. Dans une République, l’égalité est primordiale, on le sait. Mais enfant, ce qui frappait le jeune Maxime, c’était cette injuste différence entre les deux sexes. En 2012, il est aux côtés de Najat Vallaud-Belkacem au Ministère des droits des femmes jusqu’à la grande loi pour « l’égalité réelle entre les femmes et les hommes » de 2014 qui crée une obligation paritaire dans de nombreux domaines. Elle va au-delà des quotas donc. Pour Maxime, que ce soit la parité ou les quotas, c’est un « choix pragmatique », « une phase intermédiaire » indispensable, une étape pour que les chiffres bougent enfin. Le travail des associations féministes est également à saluer même si les trop nombreuses dissensions en leur sein les pénalisent devant l’union, le bloc que constituent les hommes de plus de 50 ans qui ont le pouvoir actuellement… Un homme qui emménerait ses paires dans une réflexion autour des femmes, ce serait une belle idée, non ? Maxime le fait, continuera de le faire dans les années qui viennent à travers ses deux grandes activités : il est producteur (Pardi Productions) de films qui en disent long sur son/ses combats et dirige la société Remixt qui fait de la formation et de la sensibilisation dans les entreprises, « un énorme levier » selon lui. Si des pas restent à faire, ce serait de fournir par exemple plus d’outils pédagogiques dans les écoles afin de permettre aux enseignant(e)s d’accompagner les générations futures. On est « encore trop prudents » et pourtant l’école, c’est « décisif » et « central ». Enfin Maxime salue ces femmes qui selon lui ont eu le courage énorme de faire pour les femmes, au premier rang desquelles Malala Yousafzai au Pakistan qui lutte pour l’éducation des filles dans son pays. Gisele Halimi en France qui a notamment favorisé la reconnaissance de la criminalisation du viol. Et des figures de la culture qui font aussi beaucoup auprès d’un public très large : Beyoncé, Angèle…. »Il faut leur dire merci. »
Nous, nous dirons merci à Maxime Ruszniewski d’avoir le courage d’être un homme au service de la cause féminine. Longue vie à son combat. Que son engagement soit reconnu et rejoint par d’autres hommes !